La source
pré-commande jusqu’au 30 septembre
au tarif préférentiel de 20 € (au lieu de 25 €) frais de port offert (envoi France)
La Source est travail photographique qui s’appuie sur la réalité d’un territoire traversé par deux ruisseaux La Chère et le Don situé en Loire Atlantique. À travers une approche formelle plurielle, les deux auteurs tentent de rendre visible le travail vertigineux et minutieux des techniciens du syndicat Chère Don Isac ayant pour mission la préservation et la restauration des milieux aquatiques. Les images jouent avec différentes échelles de perception afin de sensibiliser le spectateur aux multiples préoccupations contemporaines liées à l’eau.
Ce travail photographique vient s’inscrire dans la continuité d’une collaboration
sous la forme d’un duo photographiant à 4 mains.
Jérôme Blin et Gaëtan Chevrier ont jusqu’à présent produit trois séries ensemble :
Ce Qui Se Joue (2017), L’ombre présente (2018) et La Janais (2019).
Photographies / Jérôme Blin & Gaëtan Chevrier
Textes / Jérémy Gouellou et Marie Le Douaran
format : 24x31 cm
Intérieur : 56 pages / 40 photographies Noir & Blanc
impression bichromie sur Arena rough Ivory
[…] La simplicité du cycle de l’eau n’a d’égale que la complexité
des désordres qui le perturbent. L’équipe avance lentement,
à rebours d’ancêtres pas si lointains. Au siècle dernier,
la morphologie du réseau hydrographique a été profondément
modifiée à la faveur d’une agriculture rationalisée.
En quelques dizaines d’années, de grands linéaires
ont accéléré la vitesse de l’eau, ce qui a limité l’infiltration
et accentué l’érosion des berges.
Au creux des lits, les cailloux ont fait place à de la terre,
incapable de traiter la pollution des eaux provenant
des activités environnantes. Il est temps maintenant
de refaçonner la planète, de retracer des sinusoïdes,
de suivre la topographie et le bon sens.
Effacer des erreurs, ôter l’artificialisation, rendre des fonctions.
Pour que vive la rivière.
Patiemment, quelques humains opèrent. […]
Jérémy Gouellou et Marie Le Douaron
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des désordres qui le perturbent. L’équipe avance lentement,
à rebours d’ancêtres pas si lointains. Au siècle dernier,
la morphologie du réseau hydrographique a été profondément
modifiée à la faveur d’une agriculture rationalisée.
En quelques dizaines d’années, de grands linéaires
ont accéléré la vitesse de l’eau, ce qui a limité l’infiltration
et accentué l’érosion des berges.
Au creux des lits, les cailloux ont fait place à de la terre,
incapable de traiter la pollution des eaux provenant
des activités environnantes. Il est temps maintenant
de refaçonner la planète, de retracer des sinusoïdes,
de suivre la topographie et le bon sens.
Effacer des erreurs, ôter l’artificialisation, rendre des fonctions.
Pour que vive la rivière.
Patiemment, quelques humains opèrent. […]
Jérémy Gouellou et Marie Le Douaron
